jeudi 27 février 2014

Dans la rubrique artistes nés une année zéro : Jean Messagier



messagier.htmlhttp://www.bernardceysson.com/galerie-ste-artiste-jean-messagier.html

de la part de 
Laurent Femenias 
maître d'école et écrivain artiste aux multiples visages A voir sur /laurent.femenias.free.fr/ pour entrer dans son palais



Jean MESSAGIER décède en 1999. Le peintre repose au cimetière de Valentigney "Doubs"  sous une plaque en lave émaillée portant l'épitaphe : "Ci-gît Jean MESSAGIER, Docteur és Printemps" 

lundi 3 février 2014

Né aussi une année zéro : Amadou Hampaté Bâ. "En Afrique quand un vieillard meurt..."

« Il était musulman et j’étais chrétien"
disait de lui Théodore Monod Mais 
Leurs convictions religieuses ajoutait-il convergeaient vers la même direction ». 

Amadou Hampâté Bâ est né en 1900 à Bandiagara, au Mali, dans une famille aristocratique peule. 
Il est d'abord élevé, en tant que fils de chef, à ce qu’on appelait alors « l’école des otages ». 
Il s'en enfuira. Après bien des vicissitudes, il est envoyé au Burkina Faso comme humble fonctionnaire. 
En 1933, il retourne à Bamako. Pour une longue retraite spirituelle auprès de Tierno Bokar dont il consigna par écrit l’enseignement ésotérique. 
En 1938,  il remet le manuscrit à Théodore Monod.
Celui-ci, en 1942, sauvera Amadou Hampâté Bâ de l’exil, en France cette fois, et peut-être d’un danger plus grand, en le nommant à la section Ethnologie de l’IFAN, à Dakar. 
Commence alors une carrière universitaire au cours de laquelle Amadou Hampaté Bâ s’efforce de recueillir quantité de traditions orales [ce qui constituera son grand ouvrage sur l’Empire peul du Macina]
En 1951, il passe un an en France et se lie d’amitié avec Marcel Griaule et Louis Massignon. En 1958, au moment de l’indépendance du Mali, il fonde un Institut de Sciences humaines, En 1960, il est délégué du Mali auprès de l’UNESCO. Deux ans plus tardIl y est élu pour huit ans, membre du Conseil exécutif. 
En 1962, à la tribune de l’UNESC0 il aura cette formule souvent rapportée : 
« En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle »
 Il passera les dernières années de sa vie à écrire – ses romans sont tous disponibles – et à travailler au rapprochement entre l’islam et le christianisme. Il meurt en 1990. Une année zéro.

Pour ma part j'ai eu l'occasion de travailler en atelier et avec un public majeur handicapé, "La légende de Kaïdara" : un texte merveilleux. Voire, sublime qui n'a rien à envier aux propositions des sophrologues.