samedi 28 juin 2014

De Gémeaux à Cancer, un anniversaire incognito pour Ramona





Pour la remercier de sa présence et parce qu' "Il reste toujours un peu de parfum à la main qui donne des roses."  Confucius cette photo blanche



parce qu'il est unique et qu'il poursuit son chemin chaque matin, une illustration musicale

Matin (d'anniversaire)

parce que cette phrase écrite par Charles-Auguste Sainte Beuve me fait rire

"Vieillir est encore le seul moyen qu'on ait trouvé de vivre longtemps" Charles-Augustin Sainte-Beuve né justement en 1804

Parce que j'aime Chagall et que pour conter il vaut mieux avoir un cheval rouge



Mais surtout parce que ce premier jour fut unique qu'il poursuit son chemin chaque matin dont cette journée,  une illustration musicale pour traverser les aubes

Matin (d'anniversaire)

Et parce que ce jour est l'occasion de jouer et de partager, cette chanson chantée par des chanteurs du Sud Ouest, précisément Toulouse,
parce qu'il est unique et qu'il poursuit son chemin chaque matin, une illustration musicale

L'anniversaire des Fabulous Trobadors

Ce ne serait pas un anniversaire sans gâteau. Donc photo, mais pas de moi, je le regrette


Ce ne serait pas un anniversaire, ni surtout le tien, sans bougie, donc cette photo mienne


Ce ne serait pas un anniversaire s'il n'y avait du champagne

coupe de champagne : Champagne éclaboussures en verre Banque d'images
Et un de mes contes préférés.
Il était une fois 
un sultan, veuf qui avait une enfant délicieuse.  Mais soudain, plus que délicieuse,  belle, merveilleusement belle, avec ses longs cheveux noirs qui glissent en cascades sur ses rondes épaules et s'écroulent sur ses hanches ; avec ses chevilles délicates, et ses, et ses et sa...
Elle est si belle qu'il pense aussitôt à son mariage. A son futur époux. Qui doit-il être ? Que doit-il savoir ? Qui peut-il être ? Toutes ses questions posées et d'autres encore, il lui semble évident que celui qui épousera son enfant sera celui-là seul capable de lui dire le conte du mensonge le plus doux. Sa décision est prise. Par tout moyen à sa convenance il fait connaître à travers tout le pays sa décision de donner sa fille à qui saura dire

 

le conte du mensonge le plus doux. Il précisa que tous ceux qui ne sauraient prétendre à conter le mensonge le plus doux se verraient -le verraient-ils ?- la tête tranchée !


Malgré cette précision, ils vinrent tous. Comme il est facile de conter des mensonges doux, même les plus doux ! Ils vinrent célibataires, mariés,  vieux, plus grands, forts, plus forts, fragiles ou aveugles, estropiés, édentés, jusqu'aux plus petits. En nombre, par milliers, piétinant bientôt, sur plusieurs files et sans aucune incertitude, devant le palais aux murs ocrés.

Dans la grande salle du palais on se rassembla. La fille du Sultan auprès du Sultan lui-même et tout autour les sujets et les suivantes. Puis on fit pénétrer le premier des prétendants.

Comment s'y prit-il ? Chacun vit soudain le bras du sultan se lever en direction de son vizir et les gardes s'emparer du misérable orateur. Chacun put voir sur la grande place entourée de murailles, la tête du malheureux rouler rouler rouler encore puis s'arrêter net !

Et toute la nuit et la journée suivante on piétina devant le palais, jusqu'à la soirée. On fit pénétrer le second conteur. Mais comment s'y prit-il ? On vit soudain le sultan lever un bras en direction de son Vizir lequel fit saisir l'homme; Et du haut des murailles chacun put voir le sabre faire son office et la rête rouler, rouler, rouler encore puis s'arrêter net au côté de la première tête.


Et ceci, une fois, deux fois, d'autres fois, si bien que les files diminuèrent devant le palais. On n'entendit plus les futurs conteurs piétiner devant le palais. Les têtes avaient-elles parlé ?


Dans la grande salle du palais c'était l'ennui. Chacun attendait, espérait. La jeune sultane regardait son père. Elle se disait "Mais pourquoi a-t-il fait décapiter le premier ? Certes son histoire était triste, mais sa voix était si belle !" puis elle repensa aux suivants et surtout au treizième, à ses yeux bleus si clairs, au sourire du trente troisième, à l'avant-dernier dont la barbe semblait si douce à caresser.
Un soir, elle en était encore à revoir de mémoire tous ces hommes, qui avaient prétendu à obtenir sa main lorsqu'un bruit fit relever la tête à tous.
Quelqu'un entra.
Le Sultan dut  froncer els sourcils car le nouveau venu salua et aussitôt répondit

Sois tranquille Sultan, je ne suis pas pauvre, ainsi que pourraient le laisser croire les habits guneillés que je porte. Je te rassure. Je suis apiculteur, je possède quatre cent ruches et cet été quatre-vingt abeilles ouvrières, deux mille mâles et une seule reine qui tous me font un miel d'une qualité rare. Et si je m'arrête aujourd'hui dans ton palais Sultan, c'est parce qu'il me faut te raconter une histoire

Le Sultan lève la main en avant : "fait qu'elle soit belle ton histoire, fait qu'elle soit telle le conte du mensonge le plus doux et tu auras la main de ma fille jeune homme"

L'apiculteur tourna le regard vers la jeune sultane. Le sultan en profita pour ajouter

Si ce n'était pas le cas, sache que tu auras la tête tranchée !

Le jeune apiculteur répondit "Tranchée ou pas, laissez moi vous raconter ce qui m'est arrivé hier au soir tout justement" Le Sultan se cala parmi les coussins du fauteuil, et sur les sofa tout le monde s'installa.

"Ainsi donc Sultan, hier au soir, comme tous les soirs, j'étais en train de m'appliquer à faire entrer dans chaque ruche toutes les abeilles une à une quand la dernière de mes abeilles m'échappa. Me voilà tout penaud. Je cours après elle. Au moment même où je m'en vais la saisir, elle m'échappe encore, elle passe au-dessus d'un muret. J'ai sauté sur le muret et levé la main. Ainsi debout, sur le muret, au péril de ma vie je tends la main pour attraper l'abeille. Dans ce mouvement je me déséquilibre et je tombe au sol. Mon abeille s'est envolée.
Me voilà au sol désemparé à me redresser. Et c'est alors que j'ai entendu une voix qui disait
"Monte sur mon dos !" Je me suis demandé qui pouvait me parler ainsi. J'ai regardé devant moi, personne, à ma droite, personne, à ma gauche, personne. Je me suis tourné et là j'ai vu

Tu as vu quoi Apiculteur ?

J'ai vu mon cheval. Sultan tu es étonné mais je te l'assure c'est mon cheval qui parlait : il m'a dit
alors tu montes !
D'ordinaire je n'aurais rien cru à ce que je vivais mais là, je tenais à mon abeille, ma dernière abeille. Sans elle mon miel ne serait plus aussi rare... alors je suis monté sur mon cheval et il s'est envolé.

Le sultan s'était redressé, attentif. Il fronçait les sourcils. Visiblement, il n'y croyait pas. 

Oui oui Sultan, je suis monté sur le dos de mon cheval et mon cheval sans attendre s'est envolé aussitôt à la poursuite de l'abeille. L'Apiculteur s'est arrêté de parler.

Et alors ? a demandé le Sultan

Et alors , dis-tu Sultan. .... Mais c'était un voyage extraordinaire, un voyage fabuleux, un voyage à te raconter 

Raconte justement raconte Apiculteur !  Le sultan paraissait emballé. Il était pris par l'histoire, il avait beau penser, "cette histoire est complètement idiote, manquerait plus qu'il fasse arriver un djinn maintenant",  néanmoins, il voulait connaître la suite

Ecoute Sultan je te raconte, déclara l'Apiculteur.

Et de raconter sa surprise quand son cheval lui dit "accroche-toi bien à mon cou, je la vois !" Et de s'accrocher très fort et de pencher la tête et de gémir en voyant que l'abeille pénètre dans un nuage et disparaît à son regard

"Cesse de gémir" m'a dit mon cheval, nous allons y entrer aussi. Et nous y sommes rentrés Sultan et là j'ai gémi deux fois plus fort, car l'abeille ressortait déjà du nuage ! je me suis dit "aie confiance en ton cheval aie confiance"

Je n'avais pas tort Sultan, mon cheval me l'a demandé "t'inquiète, fais-moi confiance, on va la retrouver" Et me voilà, en plein ciel, en plein vent, échevelé, traquant l'abeille tout comme mon cheval. Et comme je la vois je hurle "Cheval, la voilà !"

Lui constant ""Cesse de gémir" me dit-il "cesse de hurler,  nous allons y entrer aussi" Et comme il y entre Sultan je reçois toute l'humidité du nuage sur mes cheveux, mes sourcils et mes cils et même mes lèvres et ça c'était bien car j'avais un peu soif, à la vérité. Mais sitôt que nous entrons j'aperçois mon abeille qui en sors déjà !. Je me lamente.

Mon cheval me rassure "Cesse de te lamenter, nous allons l'avoir, nous l'aurons ton abeille". 
"Cesse de te lamenter" qu'il disait, tu parles Sultan. 
Premier nuage deuxième nuage on n'a pas eu l'abeille.
Troisième cinquième septième nuage, on n'a pas eu l'abeille non plus, mais ce qui est bien c'est que de nuage en nuage, nous sommes bientôt arrivés au 7ième ciel, et là je dois te le dire Sultan....

Dis-moi Apiculteur dis-moi, s'il te plaît, je t'en prie dépêche-toi de me dire ! C'est le sultan qui parle

Et bien je te le dis : si tu n'es jamais arrivé au septième ciel et si tu y arrives "arrête-toi !" C'est un endroit fabuleux. Si fabuleux que nous avons visité. Mais en visitant j'ai eu soif, mon cheval aussi d'ailleurs et quand tu es au 7ème ciel, et que tu penses que tu as soif Sultan, sache-le, la boisson vient à toi. Par exemple, moi j'ai soudain vu apparaître un seau, mais plus qu'un seau, la main qui tenait le seau. Qu'elle main, une main fine, avec une bague sertie de pierres précieuses... j'ai fait comme un mouvement en direction de la main. Le seau s'est penché. J'ai craint de reccevoir toute l'eau sur moi, j'ai saisi l'anse du seau d'une main, j'ai saisi la jolie main de l'autre main et j'ai posé le seau.  Et cette main Sultan...  tu sais quoi...

Quoi ? dit le Sultan. 
Assis au bord de son trône, poitrine en avant il voulait savoir. A sa gauche la jeune sultane posait sur le jeune apiculteur des yeux autant écarquillés que si elle découvrait quelques chebakia au miel et aux amandes, son dessert préféré !

Tu veux savoir Sultan
Mais bien sûr que je veux savoir Apiculteur, dis-moi sinon...

Sinon rien Sultan, je te le dis, cette main est tombée dans ma main,
Tombée dans ta main, répète le Sultan
oui elle s'est détachée de son bras et là j'ai vu que.... l'apiculteur s'est arrêté de parler. Le Sultan a repris la parole

Tu as vu quoi ?

J'ai vu que cette main était en chocolat et moi Sultan le sais-tu , le chocolat

Quoi le chocolat, dis-moi

J'adore le chocolat alors j'ai cassé la main en petits morceaux et j'ai tout mangé la main. Et la main était si bonne que je me suis dit "et pourquoi je mangerais pas le bras ?

C'est vrai ça a répété le Sultan, pourquoi tu mangerais pas le bras, tu l'as mangé

Oui, j'ai mangé le bras, le cou, la poitrine, hum la poitrine, la taille, le mont de Vé... et même le tout, j'ai mangé le tout, je veux dire j'ai mangé le tout et là sultan j'ai entendu du bruit

du bruit vite dis-moi quel bruit ?

Un bruit qui m'a obligé à regarder sur ma gauche et là j'ai vu, enfin j'ai surtout compris que je n'aurais pas dû manger la fille en chocolat

Pourquoi ? dit le sultan

Parce que le bruit était celui d'une armée de mille hommes au bas mot qui m'ont attrapé et jeté dans une prison !

Dans une prison, oui dans la prison du palais du roi du 7ème ciel.

Pauvre de toi Apiculteur


Non pas pauvre de moi, chanceux de moi, sultan, chanceux. Car dès que j'ai jeté un regard sur les murs de la prison, j'ai vu de mes yeux vu que les murs étaient recouverts de beurre si bien salé que je me suis dit, avant même de l'avoir goûté qu'il ne pouvait être que du beurre de Guérande. Et en le voyant briller ainsi, comme s'il était parsemé d'étoiles, j'ai pensé
Pourvu que demain matin on m'apporte un pain chaud rond et plat.
La nuit passée,  j'ai compris que j'avais eu raison de penser cela Sultan, car au matin, un pied a poussé ma porte et deux soldats sont entrés, portant chacun un pain chaud rond et plat. J'ai pris le premier et je l'ai fait glisser sur le mur et il s'est gorgé de beurre salé et je l'ai mangé en me régalant et sitôt fini j'ai saisi le second toujours chaud, rond et plat et je l'ai fait glisser sur le mur jusqu'à ce qu'il soit bien imbibé de ce beurre délicieux. Et je l'ai mangé Sultan.


Le sultan tenait la bouche ouverte comme s'il avait voulu manger de ce pain là. L'apiculteur poursuivait son discours
Et pendant la nuit j'ai pensé
"Pourvu que demain on m'apporte un pain  chaud rond et plat"
Et bien sultan, c'était bon que je pense cela car au matin la porte s'est ouverte d'un seul pied et deux soldats sont entrés qui portaient chacun un même pain chaud rond et plat et j'ai fait glisser l'un et j'ai fait glisser l'autre et j'ai dégusté les deux, bien imbibés de ce beurre salé au goût délicieux.

Oui mais voilà Sultan
Voilà quoi
Voilà qu'un tel régime a des conséquences, j'ai grossi jour après jour et bientôt je me suis senti mal dans ma cellule alors j'ai pris la décision, tant pis pour les pain chauds ronds et plats, de m'évader et le lendemain de la nuit où j'ai pensé cela,  je me suis aplati contre le mur et quand les deux soldats sont arrivés les mains pleines,  j'ai fui !

Et alors a dit le Sultan
J'ai fui Sultan, mais pas longtemps car j'ai entendu du bruit et j'ai compris d'un seul regard que je rencontrais une compagnie de soldats. Impossible de fuir, mon cheval n'était pas là. Ils m'on arrêté et jeté dans une deuxième prison.

Et alors Apiculteur ?
Alors j'ai souri

Tu entres en prison toi et tu souris ?
Oh oui Sultan j'ai souri parce que du miel comme celui qui recouvrait les murs même moi je n'en avais jamais vu et en miel je m'y connais. J'ai aussitôt pensé : pourvu pourvu qu'on m'apporte demain matin au petit déjeunr deux petits pains chauds ronds et plats et que je les fasse glisser sur le mur !

J'ai eu raison de penser ça, vois-tu Sultan, car au matin la porte s'est ouveerte d'un seul pied, mais deux soldats sont entrés et chacun portait mieux qu'un pain chaud rond et plat,  un pain rond, chaud et gonflé. Oh seigneur, gonflé, encore meilleur que dans la première prison.

Et alors ? a dit le Sultan

Alors, j'ai fait glisser le premier pain chaud rond et gonflé sur le miel qui recouvrait les murs. Et j'ai goûté. Je n'ai pas été jaloux j'ai simplement été heureux. Quel miel mais quel miel rond sur la langue, doux au palais et parfumé, ô combien parfumé, un délice et quand j'ai eu terminé ce premier pain je n'ai eu qu'une hâte, déguster le second et je l'ai dégusté en me disant "pourvu pourvu que demain on m'amène encore deux pains chauds ronds et gonflés. Et j'ai été exaucé ce matin là et plusieurs autres matins encore, et tant de matins de même, que même cause mêmes effets, j'ai grossi Sultan, et quelqu'un l'a dit au roi. Et le roi a dit "Menez-le moi !" Et on m'a mené devant le roi qui m'a dit

"Tu es un humain toi !"
"Oui, mon roi" lui ai-je répondu, "je suis un humain !"
"Je crois savoir" a dit le roi, que les humains aiment les maisons"
J'ai répondu avec force "Oh mon roi, c'est vrai ça et moi aussi j'aime les maisons !"
"Alors tu en auras une !"
Ma joie débordait tant elle était grande. Puis le roi a poursuivi
"Je crois savoir que les humaisn qui aiment les maisons aiment aussi les jardins ?"
Oh oui mon roi, ai-je dit, les humains aiment beaucoup les jardins, et moi davantage.
Alors tu auras maison et jardin

Et me voilà avec maison et jardin et fort heureusement quelques graines de citrouille en poche. Un hasard heureux que je ne m'explique pas. Je descends dans le jardin aussitôt et je sème.
Le lendemain j'ai des rames partout qui s'allongent sur le sol de mon jardin et le surlendemain des fleurs en pagaille. Qui me font dire que je vais pouvoir faire tout plein de tarte bonheur.
Que nenni, le lendemain du lendemain de ce lendemain, je ne vois qu'une seule citrouille mais une citrouille énorme, une citrouille gigantesque, une citrouille monstrueuse, une citrouille à ma taille en fait, au point que je me demande qu'est-ce qu'il y a dedans, mais comment l'ouvrir ?

C'est alors que deux soldats apparaissent et me tendent une hache. Oh le poids de la hache. Je recule de deux pas et j'abats la hache sur la citrouille. Et sais-tu qu'elle s'ouvre en deux Sultan ?

Je l'apprends, mais qu'y a-t-il dedans, dis-moi

Ya moi, tout humide, les cheveux tout plein de graines, et les joues dégoulinantes de chair jaune roux, et ahuri car je me demandece qui va m'arriver car les deux soldats ont refermé la citrouille sur moi !

Et alors que je suis là à réfléchir, je sens que la citrouille se met à rouler et même à tournebouler et moi là dedans je ressemble à de la limaille de fer dans une maracas. Je suis secoué tout comme elles. Et je me demande combien de temps je vais être secoué. C'est alors que la citrouille stoppe sa course. Et que je me demande ce qui m'attend.

Qu'est-ce qui t'attend ?

La descente sur un toboggan de nougat et de miel que même les amandes ne m'arrêtent pas. Alors la citrouille explose dans la cour de ton palais sultan et j'en émerge devant un de tes serviteurs qui me dit
Tu viens pour le conte du mensonge le plus doux, il me semble que tu saurais le raconter toi, si tu y arrives tu auras la main de la fille du Sultan

Je me suis dit que je pouvais au moins venir te raconter l'histoire sultan.

Dans la salle le silence s'est épaissi. Le Sultan tenait les yeux au 7ème ciel, à en croire son regard. La jeune sultane regardait le jeune homme du coin de l'oeil. Elle le trouvait bien agréable à l'oeil et gardait en mémoire le doux son de sa voix grave. Elle se tourna vers le Sultan son père et elle pensa .  "Quand donc descendra-t-il ?"
Heureusement qu'elle a pensé cela, car précisément le Sultan atterrit, frappe des mains et dit :
"Servantes et serviteurs, amenez bassins et aiguière et aux cuisines, préparez autant que voudrez râgouts et tajines,  fruits et semoules aux dattes et à la grenadine. Couturières et cordonniers, bijoutiers, poètes et musiciens, ma fille Layla se marie avec celui qui a su dire le conte du mensonge le plus doux. Bienvenue à lui. Et n'oubliez surtout pas les pains chauds ronds plats ou gonflés, le sel de Guérande et le miel du 7ème ciel" a-t-il ajouté sourire aux lèvres !
.
Et durant 7 jours, comme on fait en Bretagne, auprès de l'opéra de Rennes sur la place de la Mairie,


et dans ce pays d'orient la fête fut 7 jours durant. 

Version personnelle de ce conte merveilleux, lu dans un ouvrage d'enfants dont je ne me rappelle pas le titre.
Voici donc mes cadeaux virtuels pour ton anniversaire Ramona, avec plaisir. Beaucoup de monde se rend chez toi ce soir. La preuve.

Et si j'étais riche
et si j'avais une belle maison.... une invitation pour découvrir la Bretagne. La porte est ouverte Ramona si.... un jour....plus tard, dans l'avenir.... hasard bien faisant....

lundi 23 juin 2014

Incognito, pour Delphine qui saura se reconnaître

Delphine est née, tout 5 sens affinés, un certain 23 juin
On ferait bien croire à tout un chacun que les filles naissent avec un balai brosse et une serpillère en mains et les garçons avec des gros muscles et le goût de la castagne au bout des leurs.
Que nenni.
Delphine, elle, naît crayonsdecouleurenmains.
Observatrice fine, dès l'enfance, partout où elle se déplace c'est crayons de couleur en poche.
Tout support l'intéresse du plus petit confetti jusqu'à la page blanche mise à la taille de son géant préféré si elle en avait croisé un.

Delphine aime les fleurs, toutes les fleurs du pissenlit à l'orchidée




Delphine aime la musique et les pianistes et les enfants rieurs,


Delphine enfant aime tous les animaux, les chats, les chiens, les tortues, les animaux de légendes, licornes, kraken, corbeaux et graouly, kelpies et cerbères, harpies et ifrit, sans oublier lycaon et loup-garou

Delphine aime aussi les GAULOIS et Brienne

Delphine aime les voyages et faire voyager du bout de ses crayonsdecouleurenmains

Aujourd'hui c'est ton anniversaire Delphine. Un anniversaire naturellement d'été, naturellement fleuri, naturellement bleu ciel, naturellement vert pelouse, naturellement rouge cerise, ou rouge fraisier, naturellement verger et jardin,  naturellement anniversaire.
Je te souhaite un excellent anniversaire naturellement musical et naturellement accentué, avec l'aide des Fabulous Troubadours l'anniversaire
crayonsdecouleurenmains
C'est pas mon anniversaire
ni le tien ni le tien (montrer du doigt)
c'est pas mon anniversaire
c'est le sien jusqu'à demain.

Rires et bisous, tiens, 23.




dimanche 22 juin 2014

De Gémeaux à Cancer, pour Félicitas ce 22 juin 2014

Après la fête de la Musique, celle de l'anniversaire de Félicitas. 1, 2, 3, on s'y lance

Alors une jolie phrase qui, pense-t-on, pourrait lui correspondre

"Quand je cesserai de m'indigner, 
j'aurai commencé ma vieillesse" 
André Gide - 1869-1951-

et une seconde, si Gémeaux se souvient bien,  parce qu'elle aime jardiner :

"Tout âge porte ses fruits, 
il faut savoir les cueillir"

et cette troisième, parce que 1 et 2, appellent 3 :

Personne n'est jeune après quarante ans,
mais on peut être irrésistible à tout âge"
Coco Chanel - 1883 - 1971

Poursuivons par un bouquet de roses tout particulier.

Un extrait d'article. Rappel parfumé à l'ancien temps des Trains.
"... Jusque-là, la rose coupé destinées pour les Halles de Paris vient de la proche banlieue : Brunoy, Mandre-les-Roses... L'ampleur du marché briard de la rose est telle qu'un train spécial circulant tous les jours relie Coubert et paris-Bastilles. Composé de quatre wagons transportant des bottes de roses coupées, emballées dans des paniers, et de wagons réservés aux rosiéristes, le train des roses transporte au début du siècle, presque cent mille douzaines de roses quotidiennement"

Et pourquoi pas ce raccourci de conte chinois

"Un vieil empereur désirait voir sa fille mariée. Mais elle refusait tous ses prétendants quels qu'ils fussent. 
Un jour cependant, elle accepta. mais à une condition "que son futur époux soit celui capable de lui ramener une rose bleu de Chine !"
Le vieil empereur, abasourdi par l'information, s'effondra pendant que cette méchante fille le quittait.
Méchante oui, parce que de fleur bleue, et de nos jours toujours, que nenni, il n'en existait aucune.
L'empereur allait se mettre à pleurer quand il comprit qu'il y avait un progrès dans cette annonce. Sa fille, "Fleur de rosée" avait manifesté son désir de se marier.

Le vieil Empereur n'hésita pas. Il le fit savoir, à la Chine en son entier, par tous les moyens à sa convenance : crieurs publics, banderoles, calicots, porcelaines peintes et "ça se sut".
Tous les hommes, quels qu'ils furent partirent à la recherche de la dite rose, jusqu'en la belle et marocaine vallée des Roses, jusqu'en Bosnie, jusqu'en roseraie du Thabor, un jardin merveilleux planté au coeur d'une ville délicieuse, où l'un des hommes croisa un pépiniériste de qualité du nom célèbre de Adam.  Ils échangent quelques mots et le pépiniériste se laisse aller à pleurer du chagrin de ne pouvoir créer une rose aussi exceptionnelle que la rose bleu de Chine. 

Tous les hommes revinrent bredouilles.
Et l'empereur allait se mettre à pleurer de désespoir quand le plus riche de ses marchands apparut et lui toucha l'épaule. Geste incongru. Au combien. Personne ne doit ni ne peut toucher l'épaule de l'Empereur. Mais en même temps il prononça une phrase qui d'une main fit par l'empereur lui-même arrêter les soldats qui se précipitaient pour arrêter le riche marchand.
"Qu'as-tu dit Li Lieng ?"
J'ai dit que je trouverai cette rose exceptionnelle que votre fille désire, Empereur" et il s'inclina profondément devant le petit homme rond vêtu de rouge et or qui présidait à cet immense pays. Il envoya à la recherche de la rose tous ses fleuristes sans exception. Ils revinrent bredouilles. Il allait se mettre à pleurer à son tour quand il se souvint avoir oublié son fleuriste préféré. Celui qui, pour lui, avait une échoppe tout à côté de ses roseraies. Il descendit dans son échoppe. Et se montra d'une grande exigence. Le fleuriste tout tremblant à l'idée de perdre sa tête demanda trois jours, 
"Donnez-moi trois jours Monseigneur" 
"Accordé, mais n'oublie pas : pas de rose bleu de Chine, tête coupée !" Et il s'en retourna.

Heureusement que le fleuriste avait une femme, sinon en s'effondrant, sans pouvoir se relever, trois jours après il aurait eu la tête décapitée. Heureusement que le fleuriste avait une femme. Les femmes ont toujours de bonnes idées. Celle-ci lui en donna une. C'est ainsi que le fleuriste cueillit avec précaution la plus belle de ses roses blanches et se rendit chez un magicien, qui prépara un liquide bleu, trempa la rose dedans et la tendit au fleuriste ravi, qui la tendit au riche marchand, ravi, qui la tendit à l'Empereur, ravi de frapper tout triomphant à la porte des appartements de sa fille en lui disant 
"Ma fille vous pouvez préparez vos noces le riche marchand a trouvé la rose que vous désiriez"
La fille regarde la rose; La prend. Et d'un sourire bridé répond qu'en effet le bleu de la rose est beau mais si un seul de mes papillons adorés se posait sur le bord d'un de ses pétales, il en mourrait mon père ! Et tournant les talons elle retourne dans ses appartements et s'appuyant sur le rebord d'une fenêtre, elle regarde le fleuve couler en contrebas du palais. 

Il n'y eut pas que le riche marchand. Il y eut le capitaine des armées, qui ne l'était pas. Il revint avec une bague que la jeune princesse déclina.
Il n'y eut pas que le riche marchand et le capitaine des armées, il y eut le fils du premier ministre. Qui sans partir présenta une vasque de la plus fine des porcelaines digne de la dynastie dernière des Han. La jeune princesse en remarqua la beauté et l'emporta mais ajouta que cette vasque accepterait avec magnificence la rose, bleu de Chine, quand son futur mari la lui offrirait.
L'Empereur s'écroula de douleur. Les gardes le déposèrent dans ses appartements où il se laissa aller à exprimer sa peine. Malgré le désir manifesté par cette ingrate fille de se marier quelque chose lui disait qu'il ne verrait jamais de petits enfants auprès de lui et que personne ne lui succèderait. Cette idée lui fut si insupportable qu'il ne put plus retenir ses larmes. Qui donna le surnom à l'Empereur ? Personne jamais ne sut mais c'est en ces circonstances qu'il fut désormais nommé l'Empereur. 

Heureusement au bout de quelques mois de ce chagrin inconsolable quelqu'un dans le palais eut l'idée d'offrir à l'Empereur une soirée divertissante. Les colonnes de la salle avaient été recouvertes de milliers d'éclats de miroir. D'une colonne à l'autre certains regards se croisaient avec chaleur et sur la scène l'Empereur et les invités purent déguster, danses et musiques. La princesse se tenait en retrait, appuyé sur le rebord d'une fenêtre quand elle crut entendre des paroles. Elle tendit l'oreille et comprit qu'un poète disait des poésies derrière la haute muraille du palais. Elle se mit à bailler profondément en cachant ses lèvres d'une main puis discrètement s'échappa de la salle, descendit le grand escalier rapidement, traversa la roseraie, ignora les fontaines, les parfums des rosiers et se dirigea vers la petite porte rouge si sombre dans la nuit qu'elle semblait être noire. A peine eut-elle effleuré la poignée que la porte s'ouvrit. La princesse découvrit un regard plus sincère que l'eau pure et une voix délicate qui lui déclara
"Mademoiselle, je veux vous épouser"
Les jambes de la demoiselle s'affolèrent tout comme son coeur. D'un air détaché, la tête tournée vers le jeune homme mais le corps vers les jardins du palais 
"Pour cela rien de plus facile. Il vous suffit de présenter la rose bleu de Chine à mon père l'Empereur"
Comme le jeune homme répondit "Dès demain matin je la lui présenterai !" 
Cette réponse insolente la troubla et lui fit prendre la poudre d'escampette sans rien n'en montrer  "A demain donc bel inconnu"

Inutile de préciser qu'elle trouva le sommeil avec difficulté. 
Mais ce qui est, est que le lendemain matin, derrière la muraille un jeune homme se réveillait et cueillait sur le chemin du palais une aubépine blanche. 

Les six gardes ne comprirent pas pourquoi cette aubépine blanche était bleue. Ils laissèrent le jeune homme pénétrer dans le palais sous la haie de deux fois trois lances croisées.

L'Empereur lui-même s'étonna de l'audace du jeune homme mais les événements le dépassant depuis bon nombre de mois, fataliste, il haussa les épaules et il frappa à la porte des appartements de sa fille. 

"Ma fille" déclara l'Empereur "ce jeune homme que vous voyez-là" et d'un doigt il montra le jeune homme par-dessus son épaule, "ce jeune homme dit que cette rose blanche est bleu de..."
Fleur-de-Rosée l'interrompit, "ce jeune homme a raison de vous dire cela mon père". Et rieuse, elle quitte le seuil de ses appartements et prenant joyeuse, le bras du jeune poète, descend l'escalier d'or  dans une grande légèreté.



On vous le dit, ces deux-là disparurent même dans une pergola de la roseraie. Nous n'allons pas, chère Félicitas nous occuper de ce qu'ils y font. Retirons-nous avec discrétion.

Cependant une chose est certaine.
Quelques années plus tard, dans cette même pergola, un grand-père Empereur est tout heureux de s'y retrouver avec deux petites têtes brunes et cheveux de baguettes noires. Cependant il s'étonne que celles-ci lui demandent une fois de plus 
"Grand Père, racontez-nous l'histoire de la Rose bleu de Chine"
une histoire à laquelle il ne comprend toujours rien.  (nouvelle xième mouture, spécial anniversaire,  le 22 juin 2014)

Belle journée à toi Félicitas. Sans oublier le gâteau, les bougies, les étincelles, les coups de soleil, les rondes, les chants, les rires, la famille, les enfants, le jardin, la fontaine, les haricots, les fraises, l'amour.....
(pourquoi pas un volubilis ? Rires)




vendredi 20 juin 2014

N. O, bonjour te voilà dans mon Panthéon des Gémeaux du 21 juin

Chère N. O. -je fais dans l'incognito-
et la simplicité pour ce nouvel anniversaire
te voilà dans le Panthéon gemeaudanniversaire cuvée 21 juin

Tout de suite une chanson toulousaine-zn


puis ce feu d'artifice éclatant



un dessert délicat et alluré


sa boisson pétillante
assortie à la couleur de tes coiffures


Parce que sur la peau le passage de la houlette est doux et délicieux  
et que tout ça "tu le vaux bien". 

Enfin, un bel et joyeux anniversaire à toi ce 
samedi 21 juin 2014
Je m'associe au monde entier qui te le fête en musique. Bises affectueuses à toi.

A mon Panthéon des Anniversaires, bonjour Minette

Café (ou thé),
sucre (ou pas),
nuage de lait (ou rien),
mini-beurre salé (ou pas),
conf de myrtille (ou autre),
oeil sur la véranda (ou Balconnier)
Sur Balconnier, pour vous ce matin, Linstant 

Autour du coquelicot
l'abeille tourne manège
Tartine de miel.

Et au dessert, le léger fraisier, mon dessert préféré, de saison

et en musique la chanson de L'anniversaire avec un soupçon d'accent toulousain
bel et bon et goûteux et joyeux anniversaire à vous Minette.



Avec plaisir et sourire et fushia

mardi 17 juin 2014

Les gémeaux, je les repère, en voilà un de plus, à ajouter à mon petit Panthéon


anniversaire
l'anniversaire des Fabulous Troubadours

Êtres gémeaux.

  • c'est cultiver l'inconditionnel désir à refuser le temps ou à  l'accepter envers et contre "toute ride". 
Êtres gémeaux
  • c'est envisager tout paradoxe avec sérénité
Êtres gémeaux
  • C'est essayer tout sans crainte, comme la Tarte Céleste, ou comme, cet après-midi en séance Lire et Faire Lire, inciter deux enfants, un garçon une fille, à s'emparer du personnage de la Chèvre pour l'une ; et celui de Monsieur Seguin pour l'autre. Féminin Masculin oblige. Mon petit Masculin est resté de marbre ; ma petite Féminine* s'y est lancée sans retenue : elle est devenue l'instant de la lecture "chèvre" pour de vrai, avec le sourire et la légèreté, et sûrement ancré chez elle, le goût du jeu. 
Être gémeaux
  • c'est posséder le goût du jeu ; c'est s'essayer à ;.. et bien souvent y exceller sans se prendre au jeu. 
  • c'est posséder le goût du jeu. Ou pour la Maman des Chocolatines -un terme gourmand que j'adore- celui des recettes. 
Alors bel et bon anniversaire à Vous Maman des Chocolatines, bien que peut-être en retard. Mon dessert préféré étant le fraisier, je vous offre la tarte Céleste que j'essaierai peut-être pour ce samedi 21 juin, jour aussi de la Fête de la Musique. Et tant Fête de la Musique, qu'à chaque fois je finis seule à déambuler dans les rues rennaises. Chance. 

Être gémeaux, 
  • c'est si l'on en croit Johnny Halliday, aimer la musique. En tout cas pour moi et pour Françoise Sagan et Blaise Pascal, l'écriture, et pour Platini, le football, d'actualité aujourd'hui. D'ailleurs petite histoire. Ma fille regarde actuellement le match Mexico-Brésil. Quand je m'en rend compte, ce rouge parmi tout ce ce jaune, dans le public, me fait penser à une boîte de grains de maïs. Aye Mejico
Être gémeaux 
  •  c'est aimer les couleurs, comme celles de la Tarte Céleste ou du fraisier
Être gémeaux
  • c'est aimer l'amitié. C'est en toute amitié que je m'amuse aujourd'hui en votre compagnie virtuelle. 
Petite histoire. 
La petite fille d'à peine 4 ans qui a endossé la houppelande de la chèvre de monsieur Seguin était devant moi dans un autobus, il y a moins d'un mois. Quand elle m'a reconnue, elle s'est mise à me parler. J'ai d'abord expliqué qui j'étais à sa Maman pour rassurer celle-ci, puis l'enfant a continué à parler, à rire, sourire. J'ai fini par demander à la mère "Ne serait-elle pas née en juin ?" 
Elle a hoché la tête dans l'affirmative et en riant  a même ajouté "le 21 juin !"

BONANNIVERSAIRE BONANNIVERSAIRE BONANNIVERSAIRE BONANNIVERSAIRE

Demain c'est le 18 juin, un jour important pour MaCamille. Fêté "incognito"

Peut-être suis-je dans le bon jour !
Peut-être ai-je un jour d'avance !
Je sais que tu ne m'en voudras pas, donc ma bien chère Camille, je viens te fêter ton anniversaire, avec grand plaisir et de Gémeau à Gémeau.
Anniversaire Fabulous Troubadours un grand classique du quartier Arnaud Bernard à la Toulousaine.
Sans le faire exprès, j'ai déposé un post sur Camille PISSARO. Donc, pour votre prénom commun, je t'offre un lien à son propos roses Camille Pissaro
Je ne vais pas en rester à un Camille masculin donc je te propose de découvrir Camille Claudel soeur du poète Paul Claudel.


Une autoroute de bougies pour prendre goût à cette nouvelle année perso qui se penche sur toi.

Pourquoi pas un petit you tube d'un certain Austin Mahonne que je ne connais pas ? Mais  j'ai regardé la vidéo et elle m'a rappelé une après-midi où je t'avais vue danser. J'espère que ta mère ne va pas m'assassiner. Austin Mahonne Rires.

et certainement, mieux que virtuelle, une visite de ma part, en chair et en os. Plein de bises affectueuses. Au nombre de 13 je crois, mais j'ai un doute, alors pourquoi pas 14 ?

Pissaro Camille, le peintre

naît aux Antilles une année zéro.
Camille Pissaro est rapidement venu vire en France et l'on peut découvrir à Pontoise un musée portant son nom.
Je suis une spécialiste de la Pomme de Terre. J'ai légendé ce tubercule réputé dans un argument conté intitulé #CoquinePatatealafriteetvousl'entendezbien. 
Je choisis donc une illustration, que je découvre ce jour, donc un peu particulièrement inconnue de moi-même, par ce lien à suivre Récolte de pommes de terre
Et pour en découvrir davantage, cet autre lien Bathers

vendredi 13 juin 2014

Dans mon Panthéon des gémeaux connus ou inconnu-e-s, une recrue de plus

Audrey, née un 13 juin
que pouvait offrir au monde
une maman aussi créative que la vôtre
sinon une future femme dont elle serait fière

Audrey
que pouvait offrir au monde
une maman qui accoucha un jour de juin
qu'une future femme dont elle serait fière

Audrey,
que pouvait offrir au monde
une mère aussi rieuse que la vôtre
sinon une femme allant au gré de juin

Audrey, au gré de mère, du gré de juin
délicieux, enjoué, joueur et joyeux
je vous souhaite un bel anniversaire
parfumé, coloré, musical Fairy Paradise , fleuri, fraisier, cerisier.

A vous, vous deux, vous trois, vous tous.... Bel anniversaire

Il était une fois
il y a longtemps une mère perdit sa fille.
Un jour de juin, allant ensemble créer des bouquets rouges et bleus,
au beau milieu des champs de blé
la terre se fendit. 
Et du plus haut d'un char un être sorti du royaume de l'obscurité s'empara de la plus jeune des femmes. Char, équipage, tous deux disparurent. Il n'y eut plus que le silence. Le champ de blé ne laissa apercevoir aucune fissure. Que s'était-il passé ?

La femme se mit à crier le nom de sa fille, comme jamais.
Elle se mit à gémir, à hurler, à marcher, à chercher.
Des jours et des nuits durant.

Devant l'absence, celle qui prédestinait à l'essence du monde, celle qui partout répandait l'abondance voulut se venger. Et les bonnes et vivifiantes pluies ne tombèrent plus et les oiseaux arrêtèrent de siffler et le soleil brûla les récoltes, assécha les sols et la famine se répandit.

Cependant tout cela ne lui rendait pas cette fille qu'elle aimait ?

Un jour cette femme fatiguée, épuisée, déchirée  teinte, s'arrêta au pied d'un muret indifférente à la désolation qu'elle avait créée autour d'elle. Dans le fond de son coeur elle pensa soudain à mettre f.... quand elle surprit le bruit d'un pas étrange. Elle releva la tête et remarqua, se découpant à contre jour  dans l'éclat du soleil, un être fabuleux. Il n'avait pas de tête mais il avait une bouche. En bas de corps. Et ce corps était replet, lourd, encombré et cette bouche semblait parler. Elle tendit l'oreille. A son grand étonnement la bouche éructait des paroles osées. 
Des histoires, des anecdotes, des vire-langues, des bouts de phrase sans queue ni tête firent soudain hurler de rire la mère éplorée. Bientôt elle ne le fut plus. Mais l'être disparut.
Avait-elle vraiment entendu comme l'avait écrit le poète
Au bout du compte entendit-elle vraiment
Casquette de moire
Quéquette d'ivoire
(Raimbaud)
Toujours est-il qu'elle riait tout en se demandant qui était cet être et pourquoi il avait disparu ? 
Le coeur de la mère se remit à palpiter d'amour pour elle-même, pour le monde, pour sa fille et les pluies revinrent, et les graines se répandirent sous les vents et la gourmandise des oiseaux. Ceux-ci se remirent à chanter. Les épis de blé gonflèrent de nouveau,   et la force revenue elle frappa le sol et le char réapparut. 
Et se crissèrent les paroles, jusqu'à l'entente.
Peut-être le dit-elle
peut-être l'entendit-elle
l'un d'amour adulte
l'autre d'amour maternel acceptèrent la séparation, six mois chez l'un, six mois chez l'une... 
et de cette entente nouvelle naquit le partage et la succession des jours et des nuits. 


Vous rencontrerez Déméter, Perséphone, Hadès, la Déeesse Baubo, in "Femmes qui courent avec les loups" de Clara Pinkola Estès

dimanche 8 juin 2014

Le 1er Jui 2014 Laurence a chuchoté sur les cheveux du vent "une jolie Rose nouvelle" est née,

Rose comme ton prénom
Rose comme ta peau
Rose comme les lueurs rieuses
dansant dans les yeux de ta jeune et délicieuse grand-mère

Alors voici quelques petits cadeaux, dont

Une première recette de vie pour jolie Rose de 1er juin ou l'objet de son premier atelier manuel

Perles de roses


Si tu veux inventer un collier,
Tiens, voici comment procéder.
De bon matin te réveiller,
Dans les rosiers, te promener.

Tu verras des perles de rosée,
Sur les roses elles sont accrochées.
Une bonne poignée tu cueilleras,
Dans une boîte tu les rangeras

Un cheveu d'or pour les assembler,
Un tout petit noeud pas trop serré,
Ainsi tu auras un joli collier,
Aussi souple que celui d'une fée.

Gilbert SAINT-PRE


Et comme de petites perles
une Comptine anglaise à la rose parce qu'elle sent bon

la chanson de Iouri parce qu'elle vient du pays de la maman de Lania, la Biélorussie

La rose


À Madame M….
Quand la rose s’entr’ouvre, heureuse d’être belle,
De son premier regard elle enchante autour d’elle
Et le bosquet natal et les airs et le jour.
Dès l’aube elle sourit. La brise avec amour
Sur le buisson la berce, et sa jeune aile errante
Se charge en là touchant d’une odeur enivrante ;
Confiante, la fleur livre à tous son trésor.
Pour la mieux respirer en passant on s’incline ;
Nous sommes déjà loin, mais la senteur divine
Se répand sur nos pas et nous parfume encor.

Louise AckermannContes et poésies (1863)

Et mon petit cadeau personnel
une chanson écrite et mise en musique par lania en 2013

Le goûter de Bébé Panda

Bébé Panda a une faim de loup
Il mangerait bien des feuilles de bambou 
bébé Panda, feuilles de bambou

Bébé Panda connaît une forêt
En deux trois pas s'en va les ramasser
Feuilles de bambou, les ramasser

Elles ont bon goût  les feuilles de bambou
Bébé Panda s'en met plein le ventrou
Bébé Panda, plein le ventrou

Bébé Panda  Bambou plein le ventrou
Bébé Panda n'a plus de faim de loup
Plein le ventrou plus d'faim de loup

Bébé Panda, n'a plus de faim de loup
Bébé Panda, n'a plus de faim du tout 
de faim du tout


Bienvenue à toi jolie Rose, 
petit gémeau du signe du cheval