Pour la remercier de sa présence et parce qu' "Il reste toujours un peu de parfum à la main qui donne des roses." Confucius cette photo blanche
parce qu'il est unique et qu'il poursuit son chemin chaque matin, une illustration musicale
Matin (d'anniversaire)
parce que cette phrase écrite par Charles-Auguste Sainte Beuve me fait rire
"Vieillir est encore le seul moyen qu'on ait trouvé de vivre longtemps" Charles-Augustin Sainte-Beuve né justement en 1804
Parce que j'aime Chagall et que pour conter il vaut mieux avoir un cheval rouge
Matin (d'anniversaire)
Et parce que ce jour est l'occasion de jouer et de partager, cette chanson chantée par des chanteurs du Sud Ouest, précisément Toulouse,
parce qu'il est unique et qu'il poursuit son chemin chaque matin, une illustration musicale
L'anniversaire des Fabulous Trobadors
Ce ne serait pas un anniversaire sans gâteau. Donc photo, mais pas de moi, je le regrette
Ce ne serait pas un anniversaire, ni surtout le tien, sans bougie, donc cette photo mienne
Ce ne serait pas un anniversaire s'il n'y avait du champagne
Il était une fois
un sultan, veuf qui avait une enfant délicieuse. Mais soudain, plus que délicieuse, belle, merveilleusement belle, avec ses longs cheveux noirs qui glissent en cascades sur ses rondes épaules et s'écroulent sur ses hanches ; avec ses chevilles délicates, et ses, et ses et sa...
Elle est si belle qu'il pense aussitôt à son mariage. A son futur époux. Qui doit-il être ? Que doit-il savoir ? Qui peut-il être ? Toutes ses questions posées et d'autres encore, il lui semble évident que celui qui épousera son enfant sera celui-là seul capable de lui dire le conte du mensonge le plus doux. Sa décision est prise. Par tout moyen à sa convenance il fait connaître à travers tout le pays sa décision de donner sa fille à qui saura dire
le conte du mensonge le plus doux. Il précisa que tous ceux qui ne sauraient prétendre à conter le mensonge le plus doux se verraient -le verraient-ils ?- la tête tranchée !
Malgré cette précision, ils vinrent tous. Comme il est facile de conter des mensonges doux, même les plus doux ! Ils vinrent célibataires, mariés, vieux, plus grands, forts, plus forts, fragiles ou aveugles, estropiés, édentés, jusqu'aux plus petits. En nombre, par milliers, piétinant bientôt, sur plusieurs files et sans aucune incertitude, devant le palais aux murs ocrés.
Dans la grande salle du palais on se rassembla. La fille du Sultan auprès du Sultan lui-même et tout autour les sujets et les suivantes. Puis on fit pénétrer le premier des prétendants.
Comment s'y prit-il ? Chacun vit soudain le bras du sultan se lever en direction de son vizir et les gardes s'emparer du misérable orateur. Chacun put voir sur la grande place entourée de murailles, la tête du malheureux rouler rouler rouler encore puis s'arrêter net !
Et toute la nuit et la journée suivante on piétina devant le palais, jusqu'à la soirée. On fit pénétrer le second conteur. Mais comment s'y prit-il ? On vit soudain le sultan lever un bras en direction de son Vizir lequel fit saisir l'homme; Et du haut des murailles chacun put voir le sabre faire son office et la rête rouler, rouler, rouler encore puis s'arrêter net au côté de la première tête.
Et ceci, une fois, deux fois, d'autres fois, si bien que les files diminuèrent devant le palais. On n'entendit plus les futurs conteurs piétiner devant le palais. Les têtes avaient-elles parlé ?
Dans la grande salle du palais c'était l'ennui. Chacun attendait, espérait. La jeune sultane regardait son père. Elle se disait "Mais pourquoi a-t-il fait décapiter le premier ? Certes son histoire était triste, mais sa voix était si belle !" puis elle repensa aux suivants et surtout au treizième, à ses yeux bleus si clairs, au sourire du trente troisième, à l'avant-dernier dont la barbe semblait si douce à caresser.
Un soir, elle en était encore à revoir de mémoire tous ces hommes, qui avaient prétendu à obtenir sa main lorsqu'un bruit fit relever la tête à tous.
Quelqu'un entra.
Le Sultan dut froncer els sourcils car le nouveau venu salua et aussitôt répondit
Sois tranquille Sultan, je ne suis pas pauvre, ainsi que pourraient le laisser croire les habits guneillés que je porte. Je te rassure. Je suis apiculteur, je possède quatre cent ruches et cet été quatre-vingt abeilles ouvrières, deux mille mâles et une seule reine qui tous me font un miel d'une qualité rare. Et si je m'arrête aujourd'hui dans ton palais Sultan, c'est parce qu'il me faut te raconter une histoire
Le Sultan lève la main en avant : "fait qu'elle soit belle ton histoire, fait qu'elle soit telle le conte du mensonge le plus doux et tu auras la main de ma fille jeune homme"
L'apiculteur tourna le regard vers la jeune sultane. Le sultan en profita pour ajouter
Si ce n'était pas le cas, sache que tu auras la tête tranchée !
Le jeune apiculteur répondit "Tranchée ou pas, laissez moi vous raconter ce qui m'est arrivé hier au soir tout justement" Le Sultan se cala parmi les coussins du fauteuil, et sur les sofa tout le monde s'installa.
"Ainsi donc Sultan, hier au soir, comme tous les soirs, j'étais en train de m'appliquer à faire entrer dans chaque ruche toutes les abeilles une à une quand la dernière de mes abeilles m'échappa. Me voilà tout penaud. Je cours après elle. Au moment même où je m'en vais la saisir, elle m'échappe encore, elle passe au-dessus d'un muret. J'ai sauté sur le muret et levé la main. Ainsi debout, sur le muret, au péril de ma vie je tends la main pour attraper l'abeille. Dans ce mouvement je me déséquilibre et je tombe au sol. Mon abeille s'est envolée.
Me voilà au sol désemparé à me redresser. Et c'est alors que j'ai entendu une voix qui disait
"Monte sur mon dos !" Je me suis demandé qui pouvait me parler ainsi. J'ai regardé devant moi, personne, à ma droite, personne, à ma gauche, personne. Je me suis tourné et là j'ai vu
Tu as vu quoi Apiculteur ?
J'ai vu mon cheval. Sultan tu es étonné mais je te l'assure c'est mon cheval qui parlait : il m'a dit
alors tu montes !
D'ordinaire je n'aurais rien cru à ce que je vivais mais là, je tenais à mon abeille, ma dernière abeille. Sans elle mon miel ne serait plus aussi rare... alors je suis monté sur mon cheval et il s'est envolé.
Le sultan s'était redressé, attentif. Il fronçait les sourcils. Visiblement, il n'y croyait pas.
Oui oui Sultan, je suis monté sur le dos de mon cheval et mon cheval sans attendre s'est envolé aussitôt à la poursuite de l'abeille. L'Apiculteur s'est arrêté de parler.
Et alors ? a demandé le Sultan
Et alors , dis-tu Sultan. .... Mais c'était un voyage extraordinaire, un voyage fabuleux, un voyage à te raconter
Raconte justement raconte Apiculteur ! Le sultan paraissait emballé. Il était pris par l'histoire, il avait beau penser, "cette histoire est complètement idiote, manquerait plus qu'il fasse arriver un djinn maintenant", néanmoins, il voulait connaître la suite
Ecoute Sultan je te raconte, déclara l'Apiculteur.
Et de raconter sa surprise quand son cheval lui dit "accroche-toi bien à mon cou, je la vois !" Et de s'accrocher très fort et de pencher la tête et de gémir en voyant que l'abeille pénètre dans un nuage et disparaît à son regard
"Cesse de gémir" m'a dit mon cheval, nous allons y entrer aussi. Et nous y sommes rentrés Sultan et là j'ai gémi deux fois plus fort, car l'abeille ressortait déjà du nuage ! je me suis dit "aie confiance en ton cheval aie confiance"
Je n'avais pas tort Sultan, mon cheval me l'a demandé "t'inquiète, fais-moi confiance, on va la retrouver" Et me voilà, en plein ciel, en plein vent, échevelé, traquant l'abeille tout comme mon cheval. Et comme je la vois je hurle "Cheval, la voilà !"
Lui constant ""Cesse de gémir" me dit-il "cesse de hurler, nous allons y entrer aussi" Et comme il y entre Sultan je reçois toute l'humidité du nuage sur mes cheveux, mes sourcils et mes cils et même mes lèvres et ça c'était bien car j'avais un peu soif, à la vérité. Mais sitôt que nous entrons j'aperçois mon abeille qui en sors déjà !. Je me lamente.
Mon cheval me rassure "Cesse de te lamenter, nous allons l'avoir, nous l'aurons ton abeille".
"Cesse de te lamenter" qu'il disait, tu parles Sultan.
Premier nuage deuxième nuage on n'a pas eu l'abeille.
Troisième cinquième septième nuage, on n'a pas eu l'abeille non plus, mais ce qui est bien c'est que de nuage en nuage, nous sommes bientôt arrivés au 7ième ciel, et là je dois te le dire Sultan....
Dis-moi Apiculteur dis-moi, s'il te plaît, je t'en prie dépêche-toi de me dire ! C'est le sultan qui parle
Et bien je te le dis : si tu n'es jamais arrivé au septième ciel et si tu y arrives "arrête-toi !" C'est un endroit fabuleux. Si fabuleux que nous avons visité. Mais en visitant j'ai eu soif, mon cheval aussi d'ailleurs et quand tu es au 7ème ciel, et que tu penses que tu as soif Sultan, sache-le, la boisson vient à toi. Par exemple, moi j'ai soudain vu apparaître un seau, mais plus qu'un seau, la main qui tenait le seau. Qu'elle main, une main fine, avec une bague sertie de pierres précieuses... j'ai fait comme un mouvement en direction de la main. Le seau s'est penché. J'ai craint de reccevoir toute l'eau sur moi, j'ai saisi l'anse du seau d'une main, j'ai saisi la jolie main de l'autre main et j'ai posé le seau. Et cette main Sultan... tu sais quoi...
Quoi ? dit le Sultan.
Assis au bord de son trône, poitrine en avant il voulait savoir. A sa gauche la jeune sultane posait sur le jeune apiculteur des yeux autant écarquillés que si elle découvrait quelques chebakia au miel et aux amandes, son dessert préféré !
Tu veux savoir Sultan
Mais bien sûr que je veux savoir Apiculteur, dis-moi sinon...
Sinon rien Sultan, je te le dis, cette main est tombée dans ma main,
Tombée dans ta main, répète le Sultan
oui elle s'est détachée de son bras et là j'ai vu que.... l'apiculteur s'est arrêté de parler. Le Sultan a repris la parole
Tu as vu quoi ?
J'ai vu que cette main était en chocolat et moi Sultan le sais-tu , le chocolat
Quoi le chocolat, dis-moi
J'adore le chocolat alors j'ai cassé la main en petits morceaux et j'ai tout mangé la main. Et la main était si bonne que je me suis dit "et pourquoi je mangerais pas le bras ?
C'est vrai ça a répété le Sultan, pourquoi tu mangerais pas le bras, tu l'as mangé
Oui, j'ai mangé le bras, le cou, la poitrine, hum la poitrine, la taille, le mont de Vé... et même le tout, j'ai mangé le tout, je veux dire j'ai mangé le tout et là sultan j'ai entendu du bruit
du bruit vite dis-moi quel bruit ?
Un bruit qui m'a obligé à regarder sur ma gauche et là j'ai vu, enfin j'ai surtout compris que je n'aurais pas dû manger la fille en chocolat
Pourquoi ? dit le sultan
Parce que le bruit était celui d'une armée de mille hommes au bas mot qui m'ont attrapé et jeté dans une prison !
Dans une prison, oui dans la prison du palais du roi du 7ème ciel.
Pauvre de toi Apiculteur
Non pas pauvre de moi, chanceux de moi, sultan, chanceux. Car dès que j'ai jeté un regard sur les murs de la prison, j'ai vu de mes yeux vu que les murs étaient recouverts de beurre si bien salé que je me suis dit, avant même de l'avoir goûté qu'il ne pouvait être que du beurre de Guérande. Et en le voyant briller ainsi, comme s'il était parsemé d'étoiles, j'ai pensé
Pourvu que demain matin on m'apporte un pain chaud rond et plat.La nuit passée, j'ai compris que j'avais eu raison de penser cela Sultan, car au matin, un pied a poussé ma porte et deux soldats sont entrés, portant chacun un pain chaud rond et plat. J'ai pris le premier et je l'ai fait glisser sur le mur et il s'est gorgé de beurre salé et je l'ai mangé en me régalant et sitôt fini j'ai saisi le second toujours chaud, rond et plat et je l'ai fait glisser sur le mur jusqu'à ce qu'il soit bien imbibé de ce beurre délicieux. Et je l'ai mangé Sultan.
Le sultan tenait la bouche ouverte comme s'il avait voulu manger de ce pain là. L'apiculteur poursuivait son discours
Et pendant la nuit j'ai pensé
"Pourvu que demain on m'apporte un pain chaud rond et plat"
Et bien sultan, c'était bon que je pense cela car au matin la porte s'est ouverte d'un seul pied et deux soldats sont entrés qui portaient chacun un même pain chaud rond et plat et j'ai fait glisser l'un et j'ai fait glisser l'autre et j'ai dégusté les deux, bien imbibés de ce beurre salé au goût délicieux.
Oui mais voilà Sultan
Voilà quoi
Voilà qu'un tel régime a des conséquences, j'ai grossi jour après jour et bientôt je me suis senti mal dans ma cellule alors j'ai pris la décision, tant pis pour les pain chauds ronds et plats, de m'évader et le lendemain de la nuit où j'ai pensé cela, je me suis aplati contre le mur et quand les deux soldats sont arrivés les mains pleines, j'ai fui !
Et alors a dit le Sultan
J'ai fui Sultan, mais pas longtemps car j'ai entendu du bruit et j'ai compris d'un seul regard que je rencontrais une compagnie de soldats. Impossible de fuir, mon cheval n'était pas là. Ils m'on arrêté et jeté dans une deuxième prison.
Et alors Apiculteur ?
Alors j'ai souri
Tu entres en prison toi et tu souris ?
Oh oui Sultan j'ai souri parce que du miel comme celui qui recouvrait les murs même moi je n'en avais jamais vu et en miel je m'y connais. J'ai aussitôt pensé : pourvu pourvu qu'on m'apporte demain matin au petit déjeunr deux petits pains chauds ronds et plats et que je les fasse glisser sur le mur !
J'ai eu raison de penser ça, vois-tu Sultan, car au matin la porte s'est ouveerte d'un seul pied, mais deux soldats sont entrés et chacun portait mieux qu'un pain chaud rond et plat, un pain rond, chaud et gonflé. Oh seigneur, gonflé, encore meilleur que dans la première prison.
Et alors ? a dit le Sultan
Alors, j'ai fait glisser le premier pain chaud rond et gonflé sur le miel qui recouvrait les murs. Et j'ai goûté. Je n'ai pas été jaloux j'ai simplement été heureux. Quel miel mais quel miel rond sur la langue, doux au palais et parfumé, ô combien parfumé, un délice et quand j'ai eu terminé ce premier pain je n'ai eu qu'une hâte, déguster le second et je l'ai dégusté en me disant "pourvu pourvu que demain on m'amène encore deux pains chauds ronds et gonflés. Et j'ai été exaucé ce matin là et plusieurs autres matins encore, et tant de matins de même, que même cause mêmes effets, j'ai grossi Sultan, et quelqu'un l'a dit au roi. Et le roi a dit "Menez-le moi !" Et on m'a mené devant le roi qui m'a dit
"Tu es un humain toi !"
"Oui, mon roi" lui ai-je répondu, "je suis un humain !"
"Je crois savoir" a dit le roi, que les humains aiment les maisons"
J'ai répondu avec force "Oh mon roi, c'est vrai ça et moi aussi j'aime les maisons !"
"Alors tu en auras une !"
Ma joie débordait tant elle était grande. Puis le roi a poursuivi
"Je crois savoir que les humaisn qui aiment les maisons aiment aussi les jardins ?"
Oh oui mon roi, ai-je dit, les humains aiment beaucoup les jardins, et moi davantage.
Alors tu auras maison et jardin
Et me voilà avec maison et jardin et fort heureusement quelques graines de citrouille en poche. Un hasard heureux que je ne m'explique pas. Je descends dans le jardin aussitôt et je sème.
Le lendemain j'ai des rames partout qui s'allongent sur le sol de mon jardin et le surlendemain des fleurs en pagaille. Qui me font dire que je vais pouvoir faire tout plein de tarte bonheur.
Que nenni, le lendemain du lendemain de ce lendemain, je ne vois qu'une seule citrouille mais une citrouille énorme, une citrouille gigantesque, une citrouille monstrueuse, une citrouille à ma taille en fait, au point que je me demande qu'est-ce qu'il y a dedans, mais comment l'ouvrir ?
C'est alors que deux soldats apparaissent et me tendent une hache. Oh le poids de la hache. Je recule de deux pas et j'abats la hache sur la citrouille. Et sais-tu qu'elle s'ouvre en deux Sultan ?
Je l'apprends, mais qu'y a-t-il dedans, dis-moi
Ya moi, tout humide, les cheveux tout plein de graines, et les joues dégoulinantes de chair jaune roux, et ahuri car je me demandece qui va m'arriver car les deux soldats ont refermé la citrouille sur moi !
Et alors que je suis là à réfléchir, je sens que la citrouille se met à rouler et même à tournebouler et moi là dedans je ressemble à de la limaille de fer dans une maracas. Je suis secoué tout comme elles. Et je me demande combien de temps je vais être secoué. C'est alors que la citrouille stoppe sa course. Et que je me demande ce qui m'attend.
Qu'est-ce qui t'attend ?
La descente sur un toboggan de nougat et de miel que même les amandes ne m'arrêtent pas. Alors la citrouille explose dans la cour de ton palais sultan et j'en émerge devant un de tes serviteurs qui me dit
Tu viens pour le conte du mensonge le plus doux, il me semble que tu saurais le raconter toi, si tu y arrives tu auras la main de la fille du Sultan
Je me suis dit que je pouvais au moins venir te raconter l'histoire sultan.
Dans la salle le silence s'est épaissi. Le Sultan tenait les yeux au 7ème ciel, à en croire son regard. La jeune sultane regardait le jeune homme du coin de l'oeil. Elle le trouvait bien agréable à l'oeil et gardait en mémoire le doux son de sa voix grave. Elle se tourna vers le Sultan son père et elle pensa . "Quand donc descendra-t-il ?"
Heureusement qu'elle a pensé cela, car précisément le Sultan atterrit, frappe des mains et dit :
"Servantes et serviteurs, amenez bassins et aiguière et aux cuisines, préparez autant que voudrez râgouts et tajines, fruits et semoules aux dattes et à la grenadine. Couturières et cordonniers, bijoutiers, poètes et musiciens, ma fille Layla se marie avec celui qui a su dire le conte du mensonge le plus doux. Bienvenue à lui. Et n'oubliez surtout pas les pains chauds ronds plats ou gonflés, le sel de Guérande et le miel du 7ème ciel" a-t-il ajouté sourire aux lèvres !
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Et durant 7 jours, comme on fait en Bretagne, auprès de l'opéra de Rennes sur la place de la Mairie,
et dans ce pays d'orient la fête fut 7 jours durant.
Version personnelle de ce conte merveilleux, lu dans un ouvrage d'enfants dont je ne me rappelle pas le titre.
Voici donc mes cadeaux virtuels pour ton anniversaire Ramona, avec plaisir. Beaucoup de monde se rend chez toi ce soir. La preuve.
Et si j'étais riche
et si j'avais une belle maison.... une invitation pour découvrir la Bretagne. La porte est ouverte Ramona si.... un jour....plus tard, dans l'avenir.... hasard bien faisant....