Audrey, née un 13 juin
que pouvait offrir au monde
une maman aussi créative que la vôtre
sinon une future femme dont elle serait fière
Audrey
que pouvait offrir au monde
une maman qui accoucha un jour de juin
qu'une future femme dont elle serait fière
Audrey,
que pouvait offrir au monde
une mère aussi rieuse que la vôtre
sinon une femme allant au gré de juin
Audrey, au gré de mère, du gré de juin
délicieux, enjoué, joueur et joyeux
je vous souhaite un bel anniversaire
parfumé, coloré, musical Fairy Paradise , fleuri, fraisier, cerisier.
A vous, vous deux, vous trois, vous tous.... Bel anniversaire
Il était une fois
il y a longtemps une mère perdit sa fille.
Un jour de juin, allant ensemble créer des bouquets rouges et bleus,
au beau milieu des champs de blé
la terre se fendit.
Et du plus haut d'un char un être sorti du royaume de l'obscurité s'empara de la plus jeune des femmes. Char, équipage, tous deux disparurent. Il n'y eut plus que le silence. Le champ de blé ne laissa apercevoir aucune fissure. Que s'était-il passé ?
La femme se mit à crier le nom de sa fille, comme jamais.
Elle se mit à gémir, à hurler, à marcher, à chercher.
Des jours et des nuits durant.
Devant l'absence, celle qui prédestinait à l'essence du monde, celle qui partout répandait l'abondance voulut se venger. Et les bonnes et vivifiantes pluies ne tombèrent plus et les oiseaux arrêtèrent de siffler et le soleil brûla les récoltes, assécha les sols et la famine se répandit.
Cependant tout cela ne lui rendait pas cette fille qu'elle aimait ?
Un jour cette femme fatiguée, épuisée, déchirée teinte, s'arrêta au pied d'un muret indifférente à la désolation qu'elle avait créée autour d'elle. Dans le fond de son coeur elle pensa soudain à mettre f.... quand elle surprit le bruit d'un pas étrange. Elle releva la tête et remarqua, se découpant à contre jour dans l'éclat du soleil, un être fabuleux. Il n'avait pas de tête mais il avait une bouche. En bas de corps. Et ce corps était replet, lourd, encombré et cette bouche semblait parler. Elle tendit l'oreille. A son grand étonnement la bouche éructait des paroles osées.
Des histoires, des anecdotes, des vire-langues, des bouts de phrase sans queue ni tête firent soudain hurler de rire la mère éplorée. Bientôt elle ne le fut plus. Mais l'être disparut.
Avait-elle vraiment entendu comme l'avait écrit le poète
Au bout du compte entendit-elle vraiment
Casquette de moire
Quéquette d'ivoire
(Raimbaud)
Toujours est-il qu'elle riait tout en se demandant qui était cet être et pourquoi il avait disparu ?
Le coeur de la mère se remit à palpiter d'amour pour elle-même, pour le monde, pour sa fille et les pluies revinrent, et les graines se répandirent sous les vents et la gourmandise des oiseaux. Ceux-ci se remirent à chanter. Les épis de blé gonflèrent de nouveau, et la force revenue elle frappa le sol et le char réapparut.
Et se crissèrent les paroles, jusqu'à l'entente.
Peut-être le dit-elle
peut-être l'entendit-elle
l'un d'amour adulte
l'autre d'amour maternel acceptèrent la séparation, six mois chez l'un, six mois chez l'une...
et de cette entente nouvelle naquit le partage et la succession des jours et des nuits.
Vous rencontrerez Déméter, Perséphone, Hadès, la Déeesse Baubo, in "Femmes qui courent avec les loups" de Clara Pinkola Estès
que pouvait offrir au monde
une maman aussi créative que la vôtre
sinon une future femme dont elle serait fière
Audrey
que pouvait offrir au monde
une maman qui accoucha un jour de juin
qu'une future femme dont elle serait fière
Audrey,
que pouvait offrir au monde
une mère aussi rieuse que la vôtre
sinon une femme allant au gré de juin
Audrey, au gré de mère, du gré de juin
délicieux, enjoué, joueur et joyeux
je vous souhaite un bel anniversaire
parfumé, coloré, musical Fairy Paradise , fleuri, fraisier, cerisier.
A vous, vous deux, vous trois, vous tous.... Bel anniversaire
Il était une fois
il y a longtemps une mère perdit sa fille.
Un jour de juin, allant ensemble créer des bouquets rouges et bleus,
au beau milieu des champs de blé
la terre se fendit.
Et du plus haut d'un char un être sorti du royaume de l'obscurité s'empara de la plus jeune des femmes. Char, équipage, tous deux disparurent. Il n'y eut plus que le silence. Le champ de blé ne laissa apercevoir aucune fissure. Que s'était-il passé ?
La femme se mit à crier le nom de sa fille, comme jamais.
Elle se mit à gémir, à hurler, à marcher, à chercher.
Des jours et des nuits durant.
Devant l'absence, celle qui prédestinait à l'essence du monde, celle qui partout répandait l'abondance voulut se venger. Et les bonnes et vivifiantes pluies ne tombèrent plus et les oiseaux arrêtèrent de siffler et le soleil brûla les récoltes, assécha les sols et la famine se répandit.
Cependant tout cela ne lui rendait pas cette fille qu'elle aimait ?
Un jour cette femme fatiguée, épuisée, déchirée teinte, s'arrêta au pied d'un muret indifférente à la désolation qu'elle avait créée autour d'elle. Dans le fond de son coeur elle pensa soudain à mettre f.... quand elle surprit le bruit d'un pas étrange. Elle releva la tête et remarqua, se découpant à contre jour dans l'éclat du soleil, un être fabuleux. Il n'avait pas de tête mais il avait une bouche. En bas de corps. Et ce corps était replet, lourd, encombré et cette bouche semblait parler. Elle tendit l'oreille. A son grand étonnement la bouche éructait des paroles osées.
Des histoires, des anecdotes, des vire-langues, des bouts de phrase sans queue ni tête firent soudain hurler de rire la mère éplorée. Bientôt elle ne le fut plus. Mais l'être disparut.
Avait-elle vraiment entendu comme l'avait écrit le poète
Au bout du compte entendit-elle vraiment
Casquette de moire
Quéquette d'ivoire
(Raimbaud)
Toujours est-il qu'elle riait tout en se demandant qui était cet être et pourquoi il avait disparu ?
Le coeur de la mère se remit à palpiter d'amour pour elle-même, pour le monde, pour sa fille et les pluies revinrent, et les graines se répandirent sous les vents et la gourmandise des oiseaux. Ceux-ci se remirent à chanter. Les épis de blé gonflèrent de nouveau, et la force revenue elle frappa le sol et le char réapparut.
Et se crissèrent les paroles, jusqu'à l'entente.
Peut-être le dit-elle
peut-être l'entendit-elle
l'un d'amour adulte
l'autre d'amour maternel acceptèrent la séparation, six mois chez l'un, six mois chez l'une...
et de cette entente nouvelle naquit le partage et la succession des jours et des nuits.
Vous rencontrerez Déméter, Perséphone, Hadès, la Déeesse Baubo, in "Femmes qui courent avec les loups" de Clara Pinkola Estès
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